C’est qu’ils associent d’abord deux choses essentielles à nos yeux, ils sont du registre de l’effrayant (et on adore se faire peur depuis la tendre enfance) mais conjugués avec une touche de mignonitude miniature qui les rends « apprivoisables » et, secondo, ils sont beaux. Design, flashy, girly, tendance, acidulé… rien ne leur est épargné.
Lapins crétins ou lapin Nabaztag, monstres et compagnie, moi moche et méchant ou Matt et les monstres, domo kun ou Smasha-Ballz… rien ne leur résiste, et surtout pas le marketing qui a compris toute la puissance de ce filon qui plait aux petits et aux grands, qui a la douceur de la peluche qu’on a tous aimé (et qu’on aime encore) et le petit frisson de l’interdit, du méchant, du « qui fait peur ». bref, va falloir s’habituer à vivre avec les monstres.